Uranium - OR

 

Uranium


Margnac

Le 25 novembre 1948, la pechblende massive est découverte à La Crouzille (Haute-Vienne). Les travaux miniers débutent aussitôt, le puits Henriette est foncé et les premières tonnes de pechblende françaises sont extraites et expédiées sous escorte à l'usine du Bouchet (Essonne). Le premier gisement de pechblende massive est en exploitation, un minerai extraordinairement riche (31,2 % de teneur moyenne en U pour la colonne Henriette !). Ce gisement, historique dans l'histoire de l'uranium français, sera exploité jusqu'en juillet 1957 fournissant au total 148 tonnes d'uranium métal qui alimenteront les premières piles atomiques françaises (à l'exception de Zoé).

Pendant ce temps l'exploration du gisement de Saint-Symphorien est abandonnée en 1949 tandis que se développent les travaux d'exploitation à Lachaux et Grury. La prospection intensifiée en Limousin abouti dès 1951 à la découverte des principaux gisements de la région (Les Sagnes, Margnac, Fanay, Brugeaud,...) qui feront de la Division Minière de la Crouzille le plus important district uranifère français.


Bellezane

 
Pour traiter le minerai, une usine de concentration chimique des minerais est mise en route à  Bessines (Division de La Crouzille) en 1958.
 
La fermeture du siège minier de La Crouzille est effective en 1995.
En 2002, il ne reste plus aucune mine d'uranium en activité sur le territoire français.
Extrait du

DOSSIER : L'URANIUM par Pierre-Christian GUIOLLARD
http://perso.wanadoo.fr/guiollard/

 

 

L'OR dans le Limousin

 


Mines de Laurieras près de St Yrieix

 

Les Gaulois exploitaient de très nombreux sites dés le 5e siècle avant J.C et grandes étaient leurs connaissances empiriques en matière de prospection.

Dès l’an 400 avant Jésus-Christ, les Lémovices creusaient déjà des galeries dans les filons de quartz pour en extraire l’or. Au Moyen Age, Saint Eloi, patron des orfèvres, natif de Chaptelat près de Limoges encourageait la recherche de l’or dans les sables des rivières de la région.

Les sites sont restés dans l'oubli jusqu'à la publication (1875) du répertoires des sites miniers antiques d'Ernest Mallard. De nouvelles prospections eurent lieu au début du 20ème siècle, et des sites furent remis en exploitation; parmi ceux-ci on peut citer :

  • Mines d'or du Châtelet (Creuse) production de 11t de 1905 à 1955
  • Gisement de Douillac (Hte Vienne), production de 7,5 t de 1922 à 1944
  • Gisement de la Fagassière (Hte Vienne), production de 575 kg de 1932 à 1945
  • Gisement de la Petite Faye (Creuse), production de 321 kg de 1909 à 1957
  • Gisement de Beaune les Mines (Hte Vienne), production de 288 kg de 1924 à 1931
La chute du cours de l'or en 1950 entraîna la fermeture de ces petites mines et ce n'est qu'en 1982 que la Société des Mines de Bourneix (filiale de la Cogema) remit en exploitation deux sites gaulois (Les Fouilloux et Cros Gallet).La teneur avoisine les 12/15 gr/tonne mais les moyens mécaniques actuels permettent une production de 2 t/an. le traitement du minerai reste classique, cyanuration aprés concentration puis fixation sur charbon actif
Extrait du site

http://www.minerauxetfossiles.com/sciences/sciences_info4.htm

voir aussi

http://www.lmcp.jussieu.fr/mineraux/or/presentation.html
http://perso.wanadoo.fr/guiollard/

 
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