LES EMAUX

 

Limoges n'a pas attendu la porcelaine pour trôner sur les arts du feu. On ne sait si le " bon " saint Éloi, son évêque orfèvre, perça les secrets de l'émail, ou si la technique provient des Arabes mais, dès le XIIe siècle, toute une floraison d'émaux sur cuivre surgirent près du tombeau de saint Martial. Toute l'émaillerie française fut longtemps limousine.

Une technique nouvelle, le champlevé, les extirpe assez vite des carcans du cloisonné : des creux sont ménagés dans la plaque de cuivre afin d'y recevoir l'émail. Les châsses de l'époque ressemblent à de touchants coloriages d'enfants, aux tonalités franches et douces. Ils représentent des saints, des scènes de martyres... À la Renaissance, des scènes mythologiques prennent le relais et les couleurs font souvent place au gris fumée.
Après une longue éclipse, l'Art nouveau et l'Art déco vont rendre à l'émail ses lettres de noblesse, inaugurant une tradition nouvelle dont l'éclat perdure aujourd'hui.
 

Extrait de
http://www.routard.com/guide/code_dest/limousin/id/367.htm
 

Voir surtout :

http://www.culture.gouv.fr/emolimo/email.htm

La chasse dite "de St Etienne de Muret" à Ambazac (Provient du Trésor de l'Abbaye de Grandmont).

 

Ci-dessous un détail de la chasse

L'émail est employé, sur la face principale et sur le revers, pour la ponctuation décorative des surfaces en caissons distincts mais sert également à imiter certains matériaux, comme les vitraux sur les pignons des transepts latéraux.

 
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